Commencez par mélanger intimement le sucre glace et la poudre d’amande. Petite info en plus, on appel ce mélange du “tant pour tant”. Pour les mélanger, vous pouvez le faire au robot, ou bien comme moi dans un grand saladier.
Tamisez ensuite cette poudre de manière à casser les petits blocs de sucre glace.
Aérez ensuite votre tant pour tant avec vos mains de manière à avoir une poudre fluide et le moins compacte possible.
Ensuite, réservez votre tant pour tant et fouettez les blancs d’œufs avec la crème de tartre (ou le vinaigre blanc) et montez les jusqu’à ce qu’ils soient crémeux.
Ajoutez ensuite tout le sucre et le colorant (ici, de la poudre de betteraves) d’un seul coup et fouettez à nouveau.
Je profite de cette partie de la recette pour faire une petite parenthèse sur les colorants (oui je sais, c’est un peu l’article des parenthèses^^).
Personnellement, je n’utilise que des colorants naturels que l’on trouve en boutique bio (ici c’est de la poudre de betterave). Je vous encourage à faire de même, certes les couleurs sont moins saturées mais pastel, c’est jolie aussi!^^
Bref, votre meringue (car c’est ce dont il s’agit) devrait ressembler à ceci :
Tamisez le tant pour tant au-dessus de cette meringue.
Maintenant les choses se corsent comme on dit à Ajaccio. (Pardon…) Il va falloir macaronner votre appareil. Pour cela:
prenez votre fidèle Maryse dans votre main droite (si vous êtes droitier(e)). Appuyez légèrement sur centre de la préparation en et remontez (toujours en appuyant légèrement) vers l’extérieur.
En même temps, avec votre main gauche, faites tourner le saladier/cul de poule dans lequel vous préparez votre appareil.
Le but est de faire retomber les blancs d’œuf mais pas trop, tout en incorporant le tant pour tant.
Si vous observez le processus, vous verrez que l’appareil devient plus foncé et plus brillant là où il est macaronné
Pour savoir quand vous devez vous arrêter, c’est très facile : un bon appareil à macarons doit être lisse, souple et homogène. Il doit s’étaler sur lui-même mais rester tout de même un petit peu ferme.
Je sais, je sais, ce n’est pas évident, mais vous verrez qu’avec un peu de patience et d’entrainement, ça viendra tout seul.
Pochez ensuite.
Pour le pochage, ce n’est pas compliqué, il y a une chose méga importante, c’est d’être réguler(e). Car si vous avez des petits et de gros macarons, ils ne cuiront pas de manière homogène. Pour pocher, installez votre appareil dans une poche munie d’une douille de 6mm à la perpendiculaire de votre surface (papier sulfurisé/ silpat…) environ 1cm au-dessus et pressez jusqu’à avoir une jolie coque du diamètre souhaité.
Une fois que vous avez poché tous vos macarons, laissez les croûter. Croûter signifie que quand vous les effleurez du bout du doigt, la pâte ne doit pas coller à votre doigt (l’effet inverse de la photo suivante).
Attention, la météo joue beaucoup, s’il fait sec, vos macarons vont croûter à la vitesse de la lumière. En revanche, si le temps est humide… cela peut être très long.
Une fois que vos macarons ont croûté, le plus dure est fait ! (Pfioooou)
Il ne vous reste plus qu’à les enfourner et les garnir. Personnellement, je les cuits 14 minutes à 140°C en ouvrant la porte du four pendant 5s-10s à mi-cuisson. Mais comme toujours avec les fours, le résultat dépends du four en lui-même, faites de essaies pour trouver votre cuisson idéale.
And voilà!!!! Il n’y a plus qu’à garnir, vous pouvez faire des Macœurons à la framboise et à la bergamote
Mais ce n’est pas tout, vous pouvez aussi faire des macarons au caramel beurre salé
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